“Collapsing the fields of energy”

Hoe het justitiesysteem van een stam die de „Negrito´s“  genoemd wordt werkt:

De persoon die een andere persoon of de groep geschaad heeft, wordt in het centrum van een kring geplaatst, bestaande uit alle mensen die hij of zij kent. De bijeenkomst duurt een hele dag. Iedereen vertelt nu aan de persoon die in het midden van de kring zit, wat die persoon gedaan heeft in het verleden dat ertoe bijgedragen heeft zijn of haar leven te verrijken. Dit justitiesysteem gaat ervan uit dat als een mens met zijn diepste zelf, zijn innerlijke kracht in contact staat, het grootste plezier er voor hem in bestaat het leven van zichzelf en anderen te verrijken. Als iemand iets doet dat anderen schaadt, is dit een teken dat hij of zij van deze innerlijke kracht verwijderd is. Het doel van het justitiesysteem van de Negrito´s is deze kracht weer te herstellen, in contact te komen met de vreugde die we ondervinden als we tot het welzijn van anderen bijdragen.

comment la justice est rendue chez un peuple appelé les „Negritos“:

lorsqu’un membre de la communauté provoque des dégâts chez un autre membre de la communauté, la personne est placé au centre d´un cercle formé par toutes les personnes qu´il/elle connaît. L’assemblée dure un jour entier. Chacune à son tour, les personnes du cercle racontent à celui qui se trouve au centre toutes les bonnes choses que ce dernier a faites par le passé, et qui ont contribué à enrichir leur vie.
Cette pratique “judiciaire” est fondée sur une conception de l´Humanité très particulière: notre nature humaine est ainsi faite que, lorsque nous sommes en contact avec notre être profond, notre force intérieure, notre plus grand plaisir dans la vie est de contribuer au bien-être de nos semblables. Le but du système “judiciaire” des Negritos est ainsi de reconnecter à nouveau l´homme avec cette force.

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14 responses to ““Collapsing the fields of energy”

  1. Nog geen commentaar? Ongelofelijk.

    Ik vond het bijzonder intrigerend, fascinerend zelfs … toevallig een van de vele roze aanplakbiljetten beginnen lezen, boeiende tekst, stemt tot nadenken. En toen, met dat ik verder begon te wandelen, toen pas drong het tot me door hoeveel er wel niet hangen! Sommige had men ook proberen te verwijderen, maar telkens te vergeefs. Het aanplakken moet een gigantisch werk geweest zijn, om nog maar te zwijgen over wat komen zal bij het verwijderen.

    Zeer leuk, bedankt!

  2. yes, quite. should work in a small community- and very well for that matter. but: have you seen the Room for Justice exhib? hidden as a side-project to the corpusdelicti-thing: people tend to be without scruples, so easily too, when ‘covered’ by big structures.
    anyway, great it was there. and everywhere.

  3. I am confident that based on the idea that our greatest pleasure is to make life enjoyabel, to participate to make life rich for ourself and others, that this is our “human nature” (and not beeing born eavel), we can find a way in our society to create a system of jusice that will work.
    Let´s stop playing the game of who is wrong and who is right and find a system beyond punishment and reward, that can work for big communetys as well.
    All ideas are welcome…

    about the side project later
    since I´m not sure what you are reffering to I have to take a look again

  4. great…saw it on saterday….still inspiring me…

  5. it makes me happy to hear that the text is inspiring to you. What I´m very curieuse about is how it feels to read the text and what are the thoughts passing by…

  6. Simple et claquant. Peut évidemment être pris comme une insulte à la “lourdeur du système judiciaire”, ce qui daoit expliquer les affiches arrachées. Mais de fait dans la justice, la dimension réparatrice, la reconnection, est ce qui est le plus difficile à maintenir.

  7. J’ai aimé l’exposition liée au lieu mais ai le sentiment que les oeuvres exposées n’avaient pas été créées expressément pour ce lieu et donc ne traitaient pas directement des thèmes liés à ce qui est évoqué dans un palais de justice ni des nombreuses conséquences de ce qu’y s’y dit, de ce qui s’y examine et de ce qui s’y décide… Au contraire, votre texte parle directement de la justice et d’une façon différente d’interpeller celui ou celle qui transgresse les règles sociales, juridiques ou morales et qui ainsi cause du tort à autrui. Il propose aussi une réflexion sur ce qui mène à commettre des actes délictueux… à une possible “rédemption” en faisant appel à ce qu’il y a de meilleur en chaque humain. Il propose donc une forme alternative de “justice”. Il a ce mérite… Est – ce pour autant qu’on puisse aussi simplement régler la question de ce qui est juste et de comment faire pour protéger la société, réintégrer le délinquant et empêcher la récidive? Toute cette problématique est très complexe. Néanmoins j’ai été touchée par votre texte et l’ai trouvé fort beau. Je me suis encore fait une réflexion: pourquoi faudrait – il attendre que quelqu’un ait fait du tort à autrui pour qu’on reconnaisse publiquement tout le bien qu’il a fait par ailleurs? Et quid si quelqu’un n’a pas fait grand chose de bien mais beaucoup de mal?????
    PS j’ai aussi aimé les dessins qu’on peut voir sur votre site

  8. Bonjour,
    Très touché par le texte sur le mode de justice des indiens negritos affiché lors de l’expo au palais de justice.
    Longtemps aumônier de prison, je contribue aujourd’hui à des formations en justice réparatrice.
    Si vous pouviez me documenter davantage sur cette “pratique judiciaire”, cela m’intéresserait beaucoup.
    En tous cas, merci pour ce message d’alternative à la logique pénale qui ouvre une brèche dans l’épaisseur rigide du palais d’une certaine justice…
    Cordialement,

    Philippe

  9. Bonjour,
    merci pour le mail.
    Justice reperatrice, meme si je ne sait pas comment ca se passe, ca sonne rassurant.
    J´ai lu dans un livre de Marshall Rosenberg, qui as mis au point la Communication Non Violent, sur le system judiciaire des Negrito´s. Il cite sa source qui est un theologe: Walter Wink. J´ai ercrit un mail a Monsieur Wink pour avoir plus d´information et pour le moment je n´ai pas encore recu de reponse. J´ai cherché le net et rien trouvé.
    Si vous trouvez plus d´information je suis donc interessé d´apprendre davantage.

    Comme j´ai déjà dit je ne sait pas comment la justice réperatrice se fait, neanmoins dans ce context je voudrais attirer votre attention sur la Communication Non Violente. Marshall Rosenberg travaille beaucoup dans des prisons en utilisent cette maniere de se connecter aux autres. Dans la Communication Non Violente il s´agit de la qualité de connexion qu´on peut avoir avec les autre et elle est basé sur la même base que le systéme judiciaire des Negrito´s: notre plus grande plaisier c´est de participer a enrichier la vie de nous même et des autres et tout manifestation autre est le resultat d´un choix dramatique a subvenir a nos besoins, qui sont universelle, donc pour tout le monde les mêmes: le besoin de se nourrir d´avoir un chez soi, de paix, amour, securité affectiev et materielle, le jeu, humour, de pouvoir être soi même, de sens, faire le deuil et fêter,…
    C´est exactement a ce nieveau la qu´on se connect aux autres, la ou on est toute et toutes les mêmes. Comme ca on se met hors des jugements, analyses et etiquettes…au de la de tout appartenance religieuse, de race, de culture, de nationalité…on est au plus profond de l´humain. La punition et la recompense ne s´appliquent pas dans ce system vue que c´est qui est “bon” ou “mauvais” sont des codes, des jugements morales lié a la culture, religion etc.
    J´utilis la la Communication Non Violente dans ma vie quotidien, je l´enseigne a des adultes et dans des ecoles primaires a travers l´art et le jeu et j´ai pu faire lexperience que c´est un moyen de reparation très puissant: d´abord avec soi même et ensuite avec les autres.
    Je me permet de vous envoyer une bref introduction a la Communication Non Violente et avec plaisier je repondrait a des eventuelles questions.
    Sincèrement
    Annick Nölle

    P.S. est ce que je peut publier votre message et ensuite ma reponse sur mon blog
    https://annicknolle.wordpress.com/ ?

  10. Bonjour,

    Merci pour cette réaction bien intéressante.
    J’ai suivi dans le passé quelques formations sur la CNV et je suis bien d’accord avec vous qu’il y a beaucoup à découvrir en travaillant à se connecter aux autres à partir de cette approche.
    Merci pour le petit résumé, très bien fait.
    J’ai été, à titre personnel, particulièrement bouleversé par la violence institutionnelle de la prison durant ces longues années où je m’y suis engagé. Je viens d’écrire longuement sur “l’addition cachée des peines en prison”, ceci avec le seul souci d’interpeler et ouvrir un dialogue avec celles et ceux qui se sentent concernés. Si peut-être vous aviez le goût de réagir à ce travail, cela me ferait plaisir. Je vous mets la référence du livre en attache.
    Bien cordialement,

    Philippe

    PEINES en PRISON
    L´ADDITION CACHÉ
    Philippe Landenne
    licencié en Droit de l’Ucl, chargé de recherche à l´asbl Réseau Détention et Alternatives, prêtre jésuite et aumônier de prison.

    un témoignage sur la réalité de l’enfermement et ses
    effets dévastateurs !
    Le livre de Philippe Landenne, qui dévrait être lu par tous ceux qui ont une rôle à jouer ou une résponsabilité à assumer dans la politique pénale, ne laisse pas indemne.
    ce livre-témoignage de plus de trente années de ” vie ” en prison, à l’´écoute des exclus de notre société, tour à tour nous étonne, nous frappe, nous touche, nous révolte.
    Sans aménagement et sans ménagement, il dévoile la réalité de l’enfermement. Dans un contexte d’indigence et de misère, au quotidien, ce sont des drames humaines qui
    se jouent, des ruptures insupportables, des équilibres brisés, des haines attisées, des
    vies perdues…
    …en choisissant de parler, en choisissant de décrire avec force mais sobriété, dans le respect des s et institutions, ces “faites vécus en première ligne”, Philippe Landenne a choisie, comme dit lui même, de bousculer l´indifférence qui étouffe le problème carcéral.

    … Par son courage et sa loyauté, par son indignation et sa violence, le livre de Philippe Landenne est nécessaire. Il est une” conscience qui donne l’alerte “. Souvent, on prétend que les juges ne savent pas à quoi ils condamnent. Désormais, ce n’est plus possible.

    Francoise Tulken, extraits de la préface

  11. Comment attribuer la lecture de ce texte au hasard? Je l’ai croisé dans les couloirs du palais de justice et il fut une lumière d’espoir dans la tourmante qui m’habitait à ce moment-là.
    J’ai passé une semaine de ma petite vie de citoyen lambda, fin décembre, en tant que juré d’assises. Le rôle qui m’était confié était une responsabilité formidable et un exercice de démocratie très puissant. Cette mission m’a paru, comble du paradoxe, totalement injuste, très violente, épuisante et oppressante.
    Le texte m’a permis de garder espoir en cette période sombre. J’ai figé ton site web sur un coin de papier que je ressors aujourd’hui. Par hasard? Non, je ne crois pas au hasard. Avant mon “internement” aux assises, je m’étais inscrit à un séminaire de CNV. Un mois plus tard, je lis sur ce blog le lien entre les Negritos et Rosenberg. Qui a parlé de coincidence? Certainement pas moi. Il est fondamental de rester connecté à la nature de l’homme et à sa propre humanité. Je n’ai pas trouvé JUSTE, honnete et humain ce que le la loi m’a demandé de faire.

  12. de lire que c´etait un soutien dans une periode de votre vie m´a fait plaisier…et me rassure: le texte ou disons son contenue , fait sens…

  13. Het mooie aan het “systeem” van de Negrito’s is dat het niet uitgaat van culpabiliseren zoals bij de gewone man in de straat en vooral in onze cultuur jammer genoeg heel vaak het geval is. In feite leunt het heel goed aan bij het werk van Helen Prejean, een Amerikaanse (zuster) die al jaren werkt met ter dood veroordeeelden (in haar mooie strijd tegen de doodstraf) en hen benadert als mens omdat zij probeert zo aan te tonen dat zij op één of andere manier steeds weer hun menselijke waardigheid behouden of terugwinnen. Wat natuurlijk niet wil zeggen dat er altijd uitzonderingen zijn, maar meestal zijn die mensen ziek (bvb. psychopaten).
    Ik begrijp heel goed dat net een theoloog aandacht had voor deze houding van de Negrito’s, waarschijnlijk zag hij hier een raakpunt bij wat de man uit Nazaret ook probeerde duidelijk te maken.
    Het is vooral goed dat zo’n tekst op zo’n plaats wordt geafficheerd want kunst moet volgens mij veel mensen bereiken en mag niet elitair blijven want dan mist het een groot deel van zijn waarde.
    Bovendien stel ik met spijt in het hart vast dat onze steeds verder gemediatiseerde wereld vaak te weinig oog heeft voor zo’n diepgaande ideeën en het liever houdt bij sensationele beelden en titels die net niet doen reflecteren, zoals we bij het drama te Dendermonde ook weer zagen.
    Leve de kunstenaars die ons een geweten schoppen en doen nadenken.
    M.a.w. goed zo Annick!
    Blijf je me op de hoogte houden van je ander werk? Ik ben alvast benieuwd!

  14. Hallo Rik,
    dank je voor je commentaar op mijn blog
    dat heeft me echt plezier gedaan en ik kan me vinden in wat je zegt,
    ik hou je zeker op de hoogte van wat ik doe.
    Voor de moment ben ik wel vooral met les geven bezig, kunst op school maar ook geweldloze communicatie aan volwassenen…voor de moment ligt mijn hart vooral daar.
    Ik was wel nog nieuwsgierig naar wat je bedoelt met wat Jesus probeerde duidelijk te maken…
    en ook wat jij hebt gezien van hoe de media op het drama in Dendermonde gereageerd heeft…
    Vaak denk ik heel snel dat ik weet wat iemand bedoelt en de kans is groot dat het ook zo is, en toch merk i, als ik na vraag dat ik er ook regelmatig naast zit…in die zin ben ik benieuwd hoe die dingen voor jou juist zitten of hoe jij ze zou verwoorden…
    liefs
    Annick

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